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Arrivée et découverte de Manille !

  • Isaure et Augustin
  • 12 janv. 2017
  • 4 min de lecture

Jour 1 : Arrivée à Manille


Après 6h d’avion jusqu’au Qatar, 3h d’escale au milieu de la nuit, et 8h d’avion jusque Manille, nous atterrissons vers 16h aux Philippines, un peu fatigués. Après avoir passé l’immigration, nous récupérons nos bagages et nous mettons en route afin de trouver un moyen de nous rendre chez le couchsurfer chez qui nous sommes censés dormir. Faute d’existence de transports publics en partance de l’aéroport, nous suivons les conseils de notre hôte et prenons un Uber. Nous découvrons alors la réalité de la conduite à Manille. Il n’y a tout simplement aucune règle de circulation, sinon se faufiler. Le klaxon semble donner la priorité, des piétons traversent çà et là, des bus appelés jeepney s’arrêtent et repartent au milieu de la route, des motos ou vélos avec des sortes de side-car appelés tricycles où sont parfois entassés 5/6 personnes se partagent la route avec les gros camions, les berlines, les vélos et les piétons. La route est une sacrée aventure ici, et il nous faudra plus de 40 minutes pour effectuer 7km. Nous comprendrons peu à peu que les transports sont de fait un problème important à Manille et l’association ERDA nous confirmera que la conduite ici, c’est tout simplement n’importe quoi ! « Si l’on sait conduire dans Manille, on sait conduire n’importe où dans le monde ! » nous dira-t-on.


Nous finissons par retrouver notre couchsurfer qui nous propose d’aller manger dans un petit resto en bas de chez lui. Sur ses conseils, nous prenons du poulet, cuisiné de manière typique, accompagné de riz. Nous découvrons qu’ici le couteau n’existe pas, mais que pour manger une cuisse de poulet, une cuillère et une fourchette font l’affaire ! A vrai dire, notre hôte nous confie ensuite que les philippins mangent essentiellement avec les doigts, et il est vrai que c’est définitivement plus simple !


Jour 2 : A la découverte de la ville…


Après un petit passage au café du coin de la rue pour avoir du wifi et envoyer quelques nouvelles, un arrêt au supermarché pour acheter une seconde carte SIM philippine (la première ayant été achetée à l’aéroport) nous nous mettons en route vers 10h30 direction le métro, situé à 2km de là. Notre couchsurfer nous rira au nez lorsque nous lui dirons avoir traversé Pasay City pour nous rendre jusqu’au métro. En effet, nous sommes plongés dans l’effervescence de Manille, lieu de grande pauvreté, au brouhaha incessant, et où la vie dans la misère est d’une banalité accablante. Nous marchons comme nous pouvons dans cette rue dont nous nous souviendrons longtemps. Seuls caucasiens de la rue, les yeux se fixent sur nous et nous ne nous sentons pas vraiment à notre place.Nous atteignons enfin le métro, après une petite demi-heure de marche, complètement abasourdis par ce que nous venons de voir.

Direction Manille Intramuros, le quartier le plus ancien de Manille que l’on nous a conseillé d’aller visiter. Construit au XVIème siècle par les Espagnols, dont les Philippines étaient alors une colonie, ce quartier est supposé être l’un des plus beaux de la ville. La cathédrale de Manille, l’église San Agustin, ou encore le Fort Santiago sont quelques exemples des « attractions touristiques » présentes à l’intérieur des remparts, si tant est que l’on puisse utiliser cette expression au vu du très faible nombre de touristes que nous avons croisés... A notre arrivée, nous nous installons sur les remparts après avoir acheté une spécialité des vendeurs de rue d’ici : des bananes frites enrobées de caramel ainsi que des patates douces cuites de la même manière. A vrai dire, au premier abord, les bananes frites étant présentées en brochettes, nous pensions acheter une sorte de nem…! Le repas est quelque peu perturbé par une balle de golf venue percuter le mollet d’Augustin. Eh oui, cela arrive, même dans une des capitales les plus pauvres du monde… Un golf a été installé tout autour des remparts et vraisemblablement, quelques balles se perdent ! Dans Intramuros, peu de maisons de fortune ou de vendeurs de rue, la pauvreté est dissimulée, mais cela n’en fait pas pour autant un beau quartier... La saleté des rues et la vétusté des bâtiments empêchent à tout charme potentiel de faire effet, et nous repartons avec impression mitigée de ce que les Philippins revendiquent comme la plus belle partie de Manille. Wikipedia nous apprendra plus tard que les occupants illégaux et les squatters représenteraient 70 % de la population Intramuros...

Manille ne semble pas être une ville très touristique mais plutôt une ville de passage, comme notre couchsurfer nous l’avait fait comprendre lorsque nous lui avions demandé ce qu’il y avait à voir ici.


Jour 3 : Accueil à ERDA Tech


Ce matin, direction ERDA Tech, une école pour jeunes défavorisés située à Pandacan, quartier de Manille. Nous sommes accueillis par le principal Magsalin et deux personnes chargées de nous montrer les lieux. L’accueil est on ne peut plus chaleureux. Après nous avoir retracé l’histoire de la fondation ERDA et nous avoir expliqué le travail réalisé ici afin de sortir les jeunes de la pauvreté, nous sommes emmenés dans la chambre que nous occuperons trois jours durant, puis conviés à venir manger à la cantine. Nous consacrerons un article entier à cette école réalisant un travail impressionnant.


Cette après-midi, nos deux guides nous emmènent visiter le quartier et nous font notamment tester les transports locaux dont vous pouvez avoir un aperçu dans cette vidéo : un petit bateau pour traverser le fleuve, puis un jeepney. Augustin est quelque peu à l’étroit dans ce bus pour philippins… adapté à la taille moyenne des philippins ! Enfin, nous nous promenons dans les rues et empruntons un dernier moyen de transport des plus surprenants : le trolley. Sur des rails de chemin de fer, certains ont installés des constructions en bois qui roulent sur les rails. On peut ainsi s’asseoir à 8 sur ces constructions qui sont ensuite poussées par un philippin… Nous avons été quelque peu interpellés par ce moyen de transport, et si nous n’avions pas été en compagnie de deux philippines, nous n’aurions jamais fait le choix de monter sur ce trolley, même si cela semble tout à fait normal aux philippins eux-mêmes. Nos deux guides sont très fières de nous montrer ce moyen de transport exotique !


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